Hajime no Ippo 1510 : Le Sang qui Bout

Un chapitre court qui fait que je ne vais pas pouvoir écrire énormément de choses, ahah. Mais on a l’habitude avec Morikawa. Ça fait partie de son style de parution et, surtout, ça lui permet de rester en bonne santé. Rappelons qu’il a 59 ans et se rapproche de l’âge légal de retraite. Sachant qu’il a commencé à dessiner professionnellement depuis 1983 (1989 pour Hajime no Ippo). C’est tout bonnement gargantuesque. Surtout lorsqu’on sait que George Morikawa a principalement appliqué un rythme d’un chapitre par semaine. Aujourd’hui, on est plutôt sur trois chapitres par mois et, parfois, des chapitres très courts comme celui-ci. Le corps humain a ses limites et Morikawa-sensei a appris à s’en rendre compte au fil des années ! Bref ! Abordons ce sang qui bout chez Sendo ! Après qu’il ait repensé à sa défaite face à Ippo. Lui qui n’avait jamais perdu de baston, le voilà à admettre qu’un type qui ne s’était jamais battu de toute sa vie l’avait vaincu. Grâce à la boxe. Et, face à lui, se trouve l’incarnation même de la boxe.

Takeshi Sendo est-il parvenu à affiner son style et son instinct au point de vaincre l’empereur parmi les empereurs ? C’est tout ce qui se joue ici et maintenant. Voilà pourquoi ce sang qui bout est essentiel. Il y a 1% de chance que le Tigre de Naniwa l’emporte et il est temps qu’un miracle intervienne. Miyata peine à comprendre l’utilité d’une tactique aussi folle que d’ouvrir ses bras face à Ricardo Martinez mais… c’est le style de Sendo. Cela, Ippo le sait. La stratégie de Sendo est en réalité la seule qui puisse fonctionner. En boxe pure, Sendo se fait surclasser sur tous les plans par son adversaire. Mais sur le plan de l’inconnu et de la « baston » à l’état pur, Sendo est un « génie ». S’il combine ce trait à la boxe qu’il a appris à maîtriser au fil des années, alors il y a matière à faire quelque chose. Vite, la suite !