« La ressemblance était telle que ça m’a rappelé des souvenirs… » fait savoir le robot géant à Luffy. « Les sentiments que j’ai éprouvé ce fameux jour refont surface… Pardon, Joy Boy… Pardon de ne pas t’avoir permis d’être roi ». À ce moment-là, les quatre doyens restants s’apprêtaient à fondre sur l’équipage des géants et le Thousand Sunny. […] « J’ai noué mon fluide le plus puissant et je l’ai enfermé dans ton corps » fait savoir Joy Boy à Emeth. « Et un jour, lorsque je serai mort et que tu seras en danger, ou bien que la vie d’une personne que tu veux protéger sera menacée, alors le moment de vérité sera arrivé ! Et tu devras défaire le noeud ». « Ça signifie que même mort, tu resteras à mes cotés ? » avait répondu, joyeux, Emeth. « Ha ha ha ! Oui, en quelque sorte ! ». « Alors peut-être que je ne serai jamais triste ». Ainsi Emeth permit-il à nos amis de s’embarquer pour Erbaf. « Quel est… ton nom ? ».
L’arc de Egghead est officiellement terminé ! Et autant vous dire que ce qu’il s’est passé sur l’île futuriste va chambouler l’histoire. Entre la résurgence du haki de Joy Boy allant jusqu’à faire frémir Imu, la mort de Saint Jay Garcia Saturn et la nomination d’un nouveau doyen en la personne de Saint Figarland Garling, il y a de quoi faire. Quant à Vegapunk, outre la survie de Lilith, il semblerait que les autres satellites, outre la traitre, York, aient survécu à même le cloud ! Ce qui leur a permis de se constituer un seul corps en plus de délivrer les Punk Records, sorte de Wikipedia boosté aux hormones, à même les Îlo-Nimbus. Au final, seul Stella, le corps d’origine, aura succombé à cette folie.
Et nous voilà avec l’arc de Erbaf (ou Elbaf, comme vous voulez) ! D’abord via ce curieux interlude à même la chambre de legos d’un détraqué du bulbe. répondant au nom de Road. Sa passion : Kidnapper des humains pour en faire des poupées dans son univers qui, à l’échelle humaine, fait la taille d’une petite ville. Ça m’a un rappelé le conte de Jack et le Haricot Magique. Dire que ce Road fait partie de l’équipage de Hajrudin. Lequel, pour rappel, a prêté allégeance à Luffy depuis la fin de l’arc Dressrosa ! Depuis, le fils de l’ancien roi a mis sur pied une fine équipe. Gerd, médecine, Goldberg et… Bref, Gerd ! Et que dire de l’arrivée en bonne et due forme sur l’île des géants ? Tout bonnement grandiose !
Comme d’habitude, Oda se surpasse lorsqu’il s’agit de concevoir des mondes imaginaires et Erbaf ne fait pas figure d’exception. Entre les courants arc-en-ciel montés par des navires géants, ces maisons et châteaux épousant des arbres centenaires et l’arbre millénaire d’Adam auquel est attaché un certain Loki, il y a de quoi faire ! Oui, Loki, demi-frère de Hajrudin et accusé d’avoir tué feu son père, le roi. Bizarrement, il n’a pas l’air si démoniaque. Bien que de mauvais caractère. Luffy s’est en tout déjà entiché de lui, ahah. On aurait pu s’arrêter là que ça aurait été un très bon tome mais les retrouvailles entre Robin et Sauro entreprennent de nous achever. Tu mérites d’être heureuse, Robin ! Tu mérites tous les trésors du monde ! De même que la petite Bonney, qui, enfin, se permet d’être ce qu’elle a toujours été. Une enfant (et Robin est sa deuxième maman huhu).
