La naissance de All For One et son frère lui apparait comme une émotion lointaine. Un souvenir flou. « Notre mère n’était personne et dès l’instant où je suis né, mon instinct m’a commandé de tout dévorer ». Lorsque le bébé de lumière est né, les premiers super pouvoirs ont rapidement commencé à émerger. Une nouvelle forme d’ADN appelée à devenir la nouvelle norme. Au départ, cependant, la discrimination frappa les sociétés. Métas contre Anti Métas. Au sein de cette atmosphère, All For One s’empara rapidement du sommet de la pyramide. « En commençant par ma mère ». Curieusement, AFO ne s’en prit jamais à son frère jumeau. « Il était ma possession, mon jouet » Si faible, si frêle. « Toi et moi étions censés rester ensemble jusqu’au bout ». Dès que Yoichi se mit à lire des comics, sa fascination envers les héros, protecteur de la veuve et l’orphelin, ne le quitta plus jamais. « Qui aurait pensé que ton altruisme insignifiant m’amènerait à une telle déchéance ? ». Et s’il avait écouté ne serait-ce qu’un instant son jeune frère, peut-être ne serait-il pas sur le point de mourir aujourd’hui.
La première fois que All For One a rencontré Kudo, l’homme qui lui a « dérobé » Yoichi, aucune réflection n’était apparue dans son regard. Alors même qu’il venait de tuer son frère. Au contraire, l’horreur de la scène s’était engravée dans la pupille de Kudo. Lui qui était humain. Voilà pourquoi AFO n’est jamais parvenu à oublier Kudo. Parce qu’il avait ce qui lui manquait. Une aura dénuée de terreur. Une bienveillance. Une humanité incontestable. Le fait qu’il voit Kudo en Kacchan est une ironie qui ne peut que faire plaisir. Alors même que AFO rencontre sa fin. Lui qui voulait tout dévorer, le voilà victime de sa propre folie. Lui qui, à travers son pouvoir, aurait pu distribuer nombre de pouvoirs au monde entier. Encore une fois, incroyable adaptation du studio Bones qui donne tout ce qu’il a pour donner la meilleure des conclusions animées à My Hero Academia.
