Sit in devant l’amphithéâtre Boutmy @sciencespo avant la venue de @f_philippot #LGOPhilippot @franceinfo pic.twitter.com/6yf2dC0Hg4
— Yann Schreiber (@YannSchreiber) 22 novembre 2016
Le vice-président du FN devrait débattre avec des étudiants pendant deux heures sur le thème de l’Europe face à la mondialisation. Il n’en aura pas eu l’occasion. La faute à un Sit-In organisé par une quarantaine d’étudiants de l’école Sciences Po. Devant l’entrée de l’amphithéâtre a.k.a le lieu où aurait dû avoir lieu un débat de deux heures avec Florian Philippot et des élèves de l’établissement. Un échange de 30 minutes était notamment prévu entre le vice-président du FN et le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl. Ainsi que 30 minutes de questions-réponses avec les étudiants. Mais non ! Il a fallu que certaines personnes se disent qu’empêcher le dialogue et prôner un déni de démocratie serait beaucoup plus utile.
Évidemment, c’est tout l’inverse qui s’est passé —> Le Sit-In en question s’est fait copieusement critiqué sur les réseaux sociaux. Pour la simple et bonne raison d’être contre-productif au possible. En niant ainsi le droit de parole au vice-président du FN, ces personnes montrent qu’elles ne veulent pas débattre et sont prêts à utiliser la méthode forte pour imposer leur volonté. Parce que le FN est un parti qu’elles jugent indigne et incompatible avec les valeurs de la démocratie. Ou comment faire le jeu du Front National alors qu’il n’a de cesse de monter dans les intentions de sondage. Je trouve cette opération assez vaine. Et ça ne fait que renforcer chez certains l’idée que les « Anti-Fascistes d’aujourd’hui sont les Fascistes d’hier ». Pour couronner le tout, j’ai l’impression que tous ces militants anti-FN ne s’en rendent pas du tout compte. Au risque d’aller droit dans le mur en 2017.