Un glissement de terrain qui vient de briser un très grand nombre de vies. Alors que l’aube venait à peine de se lever sur la capitale de Sierra Leone, Freetown, les fortes pluies diluviennes de la nuit passée ont fait s’écrouler tout un pan de falaise. Lequel se situait au dessus du quartier de Regent dans la banlieue sud de la ville. D’un seul coup, tout un torrent de boue a fondu sur plusieurs dizaines d’habitations. La plupart des riverains ne se sont doutés de rien puisque plongés dans leur sommeil. Le dernier bilan fait état d’au moins 312 morts. 312 corps sans vie qu’il a fallu charrier à travers les eaux boueuses. C’est l’un des pires cataclysmes qu’ait jamais connu la Sierra Leone. Tristement habituée aux inondations et aux victimes qu’elles amènent avec elle. Il pleut à Freetown 6 mois par an. Et la capitale est depuis longtemps surpeuplée (1,2 million d’habitants).
💥 « Sierra Leone » +320 morts suite à une coulée de boue… 😳😭
➡️Le résultat des politiques où le réchauffement climatique n’est pas priorité…😣 pic.twitter.com/REkjlTRoEt— L’Indigné_🌎✊️ت (@lndignezVous) 14 août 2017
Les secours sont débordés et font de leur mieux pour venir au secours des victimes. Il s’agit de l’une des pires inondations qu’ait connu l’Afrique depuis plus de 20 ans. Le dernier glissement de terrain d’ampleur qui a frappé la Sierra Leone s’était produit en septembre 2015. Il y avait eu 12 morts et plus de 9000 personnes se retrouvant sans abri. Cette fois, le constat risque d’être d’une ampleur sans précédent. Beaucoup d’habitants de Freetown se déclarent brisés eu égard à ce qu’il vient de se passer. Sachant qu’il va falloir composer avec l’accroissement des maladies dues à ces inondations. Le choléra notamment. Cette catastrophe est-elle une résultante du réchauffement climatique, de l’urbanisation et de la surpopulation ? Peut-être. En attendant, les morts restent. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.