Justice League : L’Âge Des Héros

Ce jour-là, lorsque Superman sacrifia sa vie afin d’annihiler Doomsday, tout changea. « Le cri de douleur du kryptonien fut entendu jusque dans les eaux les plus profondes et les ciels les plus lointains ». Puis les trois cubes s’activèrent les uns après les autres. […] « Bruce Vayne ? » s’interroge le pêcheur. « Bruce Wayne » rectifie le milliardaire. « Cette tempête nous empêche de pêcher depuis maintenant six jours… Comment il a pu atterrir ici ? ». « Il dit qu’il est grimpé par-dessus la montagne » répond l’homme qui se trouve face à lui. « Impossible ». Et pourtant… « J’aimerais parler à l’individu qui amène des victuailles directement de l’océan » déclare Bruce Wayne. « Un ennemi particulièrement puissant s’apprête à frapper cette terre et j’ai besoin, non, nous avons besoin de construire une Alliance ». Une sorte de Justice League. « Dégagez d’ici » ordonne le pêcheur. « Désolé… » s’excuse le quémandeur. « Je ne compte pas bouger d’ici avant d’avoir parler à Arthur Curry ». A.k.a. le Protecteur des Océans. « The Aquaman ». Il est temps d’initier l’Âge des Héros.

Des Héros

Entre ce Final Cut et la version sortie au cinéma il y a trois ans de ça, un abysse de qualité émerge. Non pas que j’avais été singulièrement déçu à l’époque. En tant que non-fan du D.C. Universe, j’avais « simplement » trouvé que Justice League était un film popcorn comme un autre. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Sans relief. Or, ici, impossible d’oublier ce à quoi je viens d’assister. Le format 4/3 audacieux (référence au Mother Cube ?). Le récit inspiré, profond et galvanisant. La noirceur assumée. Et, plus que tout, l’âme des Héros. Le Character Building, inexistant lors de la première version, se voit cette-fois-ci propulsé au premier rang. Chaque protagoniste dispose d’une backstory que Zack Snyder prend soin d’étoffer comme il faut. Idem pour l’antagoniste principal, Steppenwolf, dont la puissance et les aspérités de rédemption eu égard à son dieu, Darkseid, permettent de donner corps à la menace.

En parlant du Destructeur des Mondes, ses quelques apparitions suffissent pour donner une dimension mystique et substantiel au lore du D.C. Cinematic Universe. Clairement, il y a de quoi rager quand on réalise que la Warner Bros a, à l’époque, littéralement charcuté le montage de ce petit bijou. Tout est réussi ! La bande originale est pesante et vibrante. La photographie, avec ses teintes obscures et métalliques, ne cesse de résonner avec une lumière évanescente et cosmique. Quant à la réalisation, elle est véritable tribut aux valeurs de courage, d’abnégation et de folie que transportent en elle cette Justice League. Bravo ! Ça m’a donné envie de donner une deuxième chance à Batman v Supermen en regardant le Final Cut… En espérant que la Warner ne reboot pas à nouveau la franchise D.C. ! Si elle avait laissé Zack Snyder aller jusqu’au bout de ses aspirations, nous aurions pu avoir un rival sérieux au MCU (Marvel Cinematic Universe) de Disney. Il n’est pas trop tard ! D’autant plus avec ce retour à la vie de Superman dont le revers promet d’être dramatique au possible. L’Âge des Héros n’a pas fini d’écrire son Histoire.

Des Héros
Publié le
Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

Voir tous les articles de Faël Isthar.
S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires