Et c’est un échec incontestable puisque les Italiens ont opté pour le « Non » à 60% ! Rappelons que ce référendum portait sur une réforme de la Constitution qui, si elle avait été appliquée, aurait drastiquement réduit l’emprise du Sénat. Les politiques régionales auraient été limitées et il n’y aurait plus eu de députés provinciaux (l’équivalent de nos départements). En somme —> La majeure partie des pouvoirs décisionnelles aurait reposé entre les mains du Premier ministre Matteo Renzi. Ou plutôt ex-Premier ministre puisque celui-ci a remis sa démission face à ce résultat sans ambage u_u Il faut dire que beaucoup d’opposants s’inquiétaient de l’emprise qu’aurait pu avoir la volonté d’un seul homme sur le pays.
RENZI: « I wanted to change Italy … this is the only chance we had, and we’ve lost that. » #ItalyReferendum pic.twitter.com/yNcy1iHy9J
— Alejandro Alvarez (@aletweetsnews) 4 décembre 2016
De la droite aux patriotes en passant par les frondeurs du Parti Démocrate de Matteo Renzi, les partisans du « Non » étaient beaucoup trop nombreux. Sachant que ce référendum constitutionnel s’est transformé en référendum gouvernemental puisqu’à travers lui, c’est toute une vision de l’Europe paternaliste et d’une politique économique dite « austère » qui a été rejetée. Et entre ça, le Brexit et la montée des mouvements populistes en Europe, autant vous dire que l’UE a du plomb dans l’aile ! Manifestement —> Les Italiens ne veulent pas avoir à se serrer la ceinture pour le « bien commun » du pays. Reste à voir la suite —> Renzi ayant démissionné, c’est le président italien Sergio Mattarella qui s’occupera de reprendre les rennes.
