Et c’est peu dire tant l’affaire se traine depuis les premières accusations faites en avril 2015. À savoir qu’au moins 16 soldats français se seraient livrés à des actes sexuels avec une dizaine d’enfants à Bangui (Centrafrique). Le tout moyennant rémunération et sachant que ces enfants seraient de jeunes garçons âgés de 8/12 ans. Aujourd’hui, un nouveau rapport de l’ONG Aids-Free-World met en cause des Casques bleus français (rattachés à l’ONU) qui auraient abusé sexuellement d’une centaine de petites filles.
Certains viols auraient inclus la présence d’animaux. Notamment trois filles qui affirment avoir été violées par un chien par des soldats avant que ces derniers ne leur donnent de l’argent. Or, depuis un an, rien ne semble avoir été fait pour punir les coupables mis à part des déclarations solennelles appelant à la « plus grande transparence et la plus grande impunité » au regard de ces crimes. Car là est toute la difficulté : condamner des soldats violeurs qui, dans le même temps, ont participé à cette opération « Sangaris » ayant permise de sauver la Centrafrique du chaos amené par les Seleka (pro-musulmans et anti-chrétiens à l’origine de nombreux massacres). Affaire à suivre.
Pour connaître un gradé dans l’armée de terre, les premières accusations de viols (nous n’avons pas eu l’occasion de discuter de celles-ci) sont un coup monté par les britanniques (nos chers et tendres voisins). Je ne vais pas m’étendre sur les détails car cela m’étonnerait fort que j’en ai le droit (et de toute manière, je suis loin de les connaître tous). Le but de mon commentaire est simplement de nous rappeler que nous, français lambda, sommes très loin de tout savoir et qu’être dans une Europe en paix avec elle-même en apparence ne signifie pas que nous sommes alliés avec nos voisins. (car il ne faut pas être dupe : les anglais n’ont jamais été nos alliés et ce même pendant les guerres mondiales : nous avions juste un ennemis commun [ et d’ailleurs, ils ont tout fait pour nous faire couler dès que les armistices furent signées, ce qui prouve à quel point était profonde notre amitié ] )