Afin de se préparer à la guerre contre le Gouverneur, Michonne, Rick et son fils décident de partir dans les environs et rapporter le plus de munitions possible. Pour cela, ils se dirigent dans l’ancienne ville où Rick et Carl vivaient car il y a des centres de police dont il connait l’exact location puisque ancien policier. Cependant, Rick était loin de penser qu’il ferait alors rencontre d’une bien vieille connaissance.
Morgan, celui-là même qui avait sauvé la vie de Rick à son réveil de l’hôpital, est vivant…ou presque. Rongé par la folie depuis la mort de son fils Duane, dévoré par sa propre femme Jenny (qu’il n’aura pu se résoudre à tuer), Morgan représente dorénavant un réel danger pour Rick, Carl et Michonne.
Une chose très appréciable dans Walking Dead est combien il montre sans ambages la nature de l’homme : égoïste, méfiant, faible. La scène avec l’autostoppeur que Rick et co choisissent volontairement de ne pas prendre en dit long. D’autant plus à la fin de l’épisode quand ils reviennent de leur voyage, se rendent compte que l’autostoppeur s’est fait dévoré et s’arrêtent enfin…pour prendre son sac.
On appréciera également l’approfondissement des relations entre Michonne et Carl, assurant de plus en plus la légitimité de celle qui fut un temps considérée comme un danger public. Quant à la folie de Morgane, elle est plutôt bien exploitée et concise comme il faut : faire durer son histoire plus longtemps aurait été trop. Épisode qui sort du sentier donc mais qui se devait d’exister. Rendez-vous la semaine prochaine pour le début de la guerre.
