C’est la stupeur : Edward King, le père de Brad et Luke, est de retour sur Five Points. Et ce n’est pas pour payer ses amitiés à son ancien partenaire Gene McDowell. Non loin de là, Brad déchaîne sa haine non seulement sur les Iron Butterflies mais aussi sur son propre gang : les Grave Diggers. Déterminé à éradiquer le plus de malfrats possible, le Grim Reaper s’aventure sur un chemin des plus dangereux.
Comme d’habitude : bon tome pour Green Blood avec un rythme et des intrigues toujours aussi prenantes. Quel dommage qu’on tombe sans cesse dans un manichéisme des plus simplistes. En gros, c’est : « Je suis méchant grrr » et « Je suis un gentil torturé bouuh ». Lassant. Surtout quand on réalise que cette tare traine depuis Rainbow : il serait temps de progresser M. Kakizaki.
Heureusement que le dessin fait partie des plus vibrants que j’ai eu l’occasion de lire, reconnaissable entre mille, et que le character design suit le pas. Qui plus est, les histoires développées, malgré leur simplicité, sont souvent émouvantes (cf la mère dans le dernier quart) et ont souvent des conclusions pas forcément sympas. Notamment lorsqu’il s’agit de traiter des plus vils instincts de l’Homme.
Dès lors, il suffit de voir de quelle façon sont traitées les scènes de meurtres et autres viols pour réaliser que l’auteur tient à crédibiliser un minimum l’ambiance de l’oeuvre et son contexte. À voir comment cette traque des deux frères contre leur père va évoluer et si Kakizaki va oser le drama. Non, pas le drama de persos secondaires : le vrai drama. Suspens !