Toma, le dernier espoir de rédemption de Ryô, semble avoir lui aussi sombré dans les ténèbres. Et ce qu’il en sort n’est pas beau à voir…bien que son efficacité au combat ne soit pas remise en cause. Bien au contraire. Et alors que le combat entre le démon et l’ange déchu fait rage, une panne d’électricité vient tout bouleverser. C’est le début de la fin…mais pour qui ?
Quelle fin décevante…non pas pour l’issue en soi mais plutôt pour la manière dont Toma se fait expédier manu militari alors qu’on a passé, je sais pas, plus de 10 tomes sur son personnage ? J’espère vraiment qu’on va le voir revenir parce que là, une telle fin semble incompréhensible. Surtout quand on voit l’apparition de nouveaux persos qui, très sincèrement, ne font ni chaud ni froid.
De fait, je reste assez abasourdi par ce traitement de Toma : où l’auteur voulait-il en venir ? De même, le sort réservé à Kuruokawa parait un poil expéditif. Même si, cette fois-ci, c’était attendu et qu’on a pas cette impression de bâclage. D’ailleurs, la mort, parlons-en : omniprésente sur ce tome, elle parvient à rattraper la déception des trois premiers chapitres.
Cette froideur, ce cynisme, cette cruauté retrouvée…et, au beau milieu du fatras de haine, un fragment d’espoir. Au moins, Coq de Combat semble revenir aux fondamentaux et on a hâte de voir comment il va se débrouillé face à la haine d’une soeur détruite par la drogue. Reste à voir quels sont ces fameux nouveaux ennemis…en espérant qu’on ne parte pas trop dans la surenchère.