Une consécration : le chanteur coréen, qui n’était alors pas connu du tout il y a un an, a raflé les plus importantes récompenses du show français à l’américaine : meilleur clip et meilleure chanson internationale (+ un award d’honneur). Le Gangnam Style est un phénomène planétaire et le prouve une énième fois ici. De mémoire, on ne se souvient pas avoir eu de buzz aussi percutant depuis un bien long moment.
Et ce qui fait encore plus plaisir est que Psy se prête au jeu et revendique pleinement son second degré. Chose qui s’accorde totalement à l’ambiance d’un show se désignant clairement comme le pendant français des MTV Music Awards. Toutes ces récompenses sont donc à considérer sous une lecture bien spécifique et qui est celle du (très) grand public.
Ce qui pourra refiler des boutons à certains du fait du coté assez aseptisé et superficiel se dégageant de ce type d’évènement mais qu’importe. Coté award du meilleurs artiste féminin et masculin, ceux-ci échouent respectivement à Rihanna et Bruno Mars. Sans surprise de ce coté là donc. Idem pour les awards du meilleur groupe et révélation internationale qui reviennent à One Direction et Carly Rae Jepsen. Surprise en revanche pour la révélation francophone de l’année qui revient à Tal alors que pas mal de monde s’attendait à ce que ce soit le groupe C2C qui s’en empare.
Ce sera d’ailleurs la seule puisque les awards suivants furent assez convenus et logiques : à commencer par le groupe et la chanson de l’année (« Avant qu’elle parte ») pour Sexion d’Assaut. Lesquels auront décidément fait le buzz en France grâce à leurs titres engagés et aux mélodies réussies : ce qui a le mérite de brasser un large public. L’award du meilleur artiste francophone masculin revient pour la 9ème fois à M Pokora (*toussotement*) et son penchant féminin est attribué à Shy’m. Concluons enfin par une note positive : le soutien de nombre d’artistes pour le mariage gay. Ainsi Shy’m a t-elle embrassé une de ses danseuses tandis que les humoristes Kev Adams et Elie Semoun se sont smackés tendrement avant de gratifier le public d’un « Merci la loi ».
