Un décès brutal. Ce matin, alors qu’il venait de finir son entrainement et rentrait à son domicile (Filottrano, Italie), Michele Scarponi a été percuté par un van en plein carrefour. Cycliste de référence en Italie, grand vainqueur du Tour d’Italie en 2011, Scarponi était le point de repère d’un grand nombre de fans de cyclisme. Des fans italiens mais pas que. Pas plus tard que cette semaine, le cycliste de 37 ans avait remporté la première étape du Tour des Alpes. Son équipe, la formation Astana, l’attendait au tournant puisqu’il devait en être le leader. Ses pairs le qualifient d’homme toujours souriant et prompt à susciter la joie où qu’il soit. Il chantait souvent et semblait prendre la vie du bon coté. Malgré des hauts et des bas dans sa carrière, Scarponi a toujours fait en sorte de se relever.
C’était Michele Scarponi. Sa bonne humeur, sa joie de vivre quelques soient les circonstances manqueront au peloton. Ciao champion. pic.twitter.com/7NgexmhSFW
— Mathilde L’Azou (@MathildeLAzou) 22 avril 2017
Mais si la perte sportive est douloureuse, celle-ci n’est rien comparée à la perte personnelle. Michele Scarponi laisse derrière lui une femme et deux jumeaux de cinq ans. Difficile de se rendre compte de l’impact émotionnel en France mais en Italie, le deuil s’avère très dur à porter. D’autant plus que ce type d’accident de la route n’est pas rare. D’ores et déjà, de nombreux professionnels en appellent à un sursaut des consciences quant aux mesures à mettre en place pour garantir la sécurité des cyclistes. En particulier lorsqu’ils s’entrainent. En janvier 2016, six coureurs de la formation Giant-Alpecin avaient été grièvement blessés après avoir été percutés par un véhicule en Espagne. Le 3 mars 2016, Romain Guyot, cycliste français de l’équipe Vendée U, avait trouvé la mort suite à une percussion avec un poids-lourd. Mes pensées à toutes ces victimes, à leurs familles et à leurs proches.