C’est le premier article que je fais sur cette sinistre affaire. Notamment parce qu’on en est manifestement arrivé à sa conclusion. Mais aussi parce que je n’ai pas apprécié le simili voyeurisme médiatique autour de ce quadruple meurtre. Entre autre, les suspicions concernant le fils de la famille Troadec, Sébastien. Tout ça parce que, comme certains adolescents, celui-ci avait évoqué la mort sur son compte Twitter et était « en tension » avec son père. De leurs cotés, ses amis n’ont eu de cesse de clamer son innocence et étaient persuadés, à raison, que Sébastien n’avait rien d’un meurtrier. Pourtant, beaucoup de médias ont lourdement insisté sur le profil de ce jeune homme de 21 ans. Par exemple, le fait qu’il utilisait des pseudos de type 666/13 ou avait fait l’objet d’une procédure de réparation pénale pour des menaces proférées à l’encontre de son père sur un blog en 2013.
Ce matin, nous avons appris que l’ex beau-frère de Pascal Troadec (le père) avait massacré les quatre membres de la famille. Tout ça pour une histoire d’héritage familial, à priori des lingots d’or, qui n’aurait pas été partagé. Le rôle de la soeur de Pascal Troadec reste à déterminer —> Celle-ci s’est murée dans le silence depuis sa deuxième garde à vue dimanche dernier. Une première garde à vue de près de 21 heures avait eu lieu à Brest au tout début de cette affaire. Lorsque la famille Troadec n’a plus donné de signes de vie dans la nuit du 16 au 17 février 2017. Mentant en bloc et affirmant n’avoir plus vu le frère de son ex-femme depuis des années, le monstre avait fini par être relâché. Finalement, des traces de son ADN ont été retrouvées dans la maison familiale (Orvault, Loire-Atlantique) et la voiture de Sébastien déplacée jusqu’à Saint-Nazaire. Charlotte, la benjamine, avait 18 ans. Mes pensées à eux et à leurs proches.
