Évacuation de Stalingrad : L’Histoire sans Fin

Prendre un brunch à 10 heures du matin sur une terrasse du XIXe et observer des migrants se faire déloger manu militari par les forces de police. Une dizaine de minutes plus tard et ces même migrants sont à nouveau au même endroit et ont de nouveau déployé leurs tentes. C’est un cycle qui se répète. Encore et encore. Pour ma part, il s’agit du quatrième article que je consacre à Stalingrad et je sais pertinemment que ce ne sera pas le dernier. Bien au contraire —> Tant que des pays d’Afrique et du Moyen-Orient seront en situation de guerre et de misère, les réfugiés continueront à rechercher une terre d’asile. Sachant que l’Angleterre est davantage prisé que la France. Peut-être à cause de la langue anglaise. Peut-être parce que les possibilités d’y trouver un travail sont plus importantes.

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Pour autant, certains ont la ferme intention de vivre en France et cela malgré les conditions de vie particulièrement rude. À savoir que quasiment personne ne veut d’eux. Ni les forces de police les délogeant pour la énième fois, ni la plupart des résidents fortement gênés par leur présence. Qu’importe ! Les migrants, principalement d’origine afghane, soudanaise ou érythréenne, persistent à prendre racine sur Stalingrad. « Ils nous prennent nos vêtements et nos effets personnels mais on reste. Parce qu’on a pas mieux à faire » déclare l’un d’entre eux. Certaines migrantes sont enceintes et comptent bien fonder une famille. Ici, en France. Soit un pays qui, pour eux, continue d’incarner l’espoir.

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Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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