On aimerait dire que c’est une exception sauf que ça ne l’est pas. Dana Wierzbicki, alors qu’elle effectuait un stage chez Disney, s’est faite violer par son collègue de travail. « J’ai dit non et il ne s’est pas arrêté » : en temps normal, ces simples mots devraient suffit à sonner l’alarme. Pas chez Disney (et pas chez beaucoup de monde). Au contraire même, il a été reproché à Dana d’avoir bu, d’avoir été en compagnie d’un homme en pleine nuit (car comme tout le monde le sait un homme se transforme en violeur minuit passé) et de n’avoir pas crié/frappé son agresseur pendant qu’il l’a violait.
Peut-être parce que le viol l’a totalement surprise et qu’elle n’a pas, sur le coup, su comment réagir à part dire « Non » ? Quoiqu’il en soit, l’agresseur en question est libre comme l’air (c’est d’ailleurs un français -cocorico-) et Dana sera à jamais marquée par cette expérience. Mais, et elle le dit elle-même, la vie continue malgré tout. C’est déjà une excellente chose que d’avoir partagé cette expérience sur les réseaux et fait en sorte d’éveiller les consciences d’un maximum de monde à cette culture du viol qui devient de plus en plus insupportable. Disney ne faisant malheureusement pas exception.
