Assassination Classroom Tome 15 : Niark !

« Alors, Monsieur le Proviseur ? Allez-vous mourir pour vos idéaux ou bien accepter la défaite ? ». Hm… Le directeur ne s’attendait pas à perdre contre ce satané poulpe ! Enfin, ce qui est fait est fait. « Aujourd’hui, les faibles aussi bien que les forts m’ont laissé tomber. Il ne me reste plus qu’à affronter la mort ». Et c’est ainsi que M. Asano, devant le parterre des élèves de la classe E, ouvrit le cahier dans lequel se dissimulait une bombe prête à exploser. Dans ses derniers instants, face à la déflagration rugissante, Asano repensa à ses premiers pas en tant qu’instituteur. Lorsqu’il croyait encore en une pédagogie empreinte de compassion et de non-violence. Jusqu’à ce que ce drame change à tout jamais sa vision des choses. « Si je lui avais appris à devenir fort et à écraser ses adversaires. Mon élève ne serait pas mort à l’heure qu’il est. Ikeda, pardonne-moi. J’ai hâte de te retrouver pour m’excuser ».

Je ne m’attendais pas à un flashback aussi triste pour M. Asano (•︵•) Pas étonnant qu’il ait bouleversé sa pédagogie après cet épisode. À l’époque, Asano a tout fait pour que ses élèves comprennent que l’empathie, la bonté et la capacité à ne pas avoir recours à la violence devaient prédominer l’ensemble de nos actions et de nos pensées. Sa plus grande fierté ? Être parvenu à changer Ikeda qui, d’élève turbulent et tapageur, s’est peu à peu transformé en un élève modèle. Malheureusement, Asano a oublié d’inclure un facteur essentiel dans son équation —> La perversité de l’Homme. Admis à l’université qu’il convoitait, Ikeda a fini par être victime d’harcèlement, de racket et d’agressions régulières de la part d’autres élèves. Et à un aucun moment n’a t-il fait en sorte de se défendre. Peu à peu, rongé de l’intérieur, Ikeda passera un dernier coup de fil à son modèle de vie avant de se suicider.

Ces deux premiers chapitres se sont avérés particulièrement forts en émotion. Et profondément révélateurs d’une partie du mal-être qui ronge le milieu de la scolarité. Dès le départ, certains élèves se comportent de manière particulièrement nocive envers ceux qu’ils considèrent comme des proies faciles. Et parfois, des élèves choisissent de s’ôter la vie. Ne supportant plus ces brimades et ces injustices à répétition. Chaque fois que j’aborde la notion de suicide, je suis horrifié. Horrifié de réaliser qu’une personne ayant toute sa vie devant elle se retrouve dans un mal-être suffisamment profond et douloureux pour en venir à supprimer sa propre existence. C’est insupportable. Et pour cela, je remercie Yusei Matsui d’avoir abordé ce triste phénomène de société au sein de la sphère scolaire. Un phénomène triste mais incontournable.

Du coup, difficile d’aborder les chapitres suivants tant ce flashback de Asano se révèle incontournable. Et pourtant, la découverte comme quoi la souriante Kaede Kayano est la petite soeur de Aguri Yukimura vaut le détour ! Pourquoi ? Parce qu’elle est la femme à laquelle n’a de cesse de penser M. Koro lorsqu’il se replonge dans son passé. Ce passé où il était encore un homme et que la vie d’Aguri lui a filé entre les doigts. Or, Kaede pense (à tort) que M. Koro a tué sa grande soeur alors que c’est évidemment faux ! Du moins ne l’a t-il pas voulu intentionnellement… Ce qui se passe ensuite est assez prévisible avec une Kaede s’injectant les « semences de tentacule » (hm) dans la nuque et devant elle-aussi un monstre redoutable ! Mais grâce à l’intervention très osée de Nagisa et la rapidité surhumaine de Koro, la folie meurtrière de Kayano parviendra à être maitrisée. Il est temps d’en apprendre davantage sur les origines de M. Koro…

Note YZ : 7,5/10 *Coup au Coeur*

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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